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Core Web Vitals : 5 actions pour booster ses performances web

Stratégie digitale Publié le 20 mai 2025 Mis à jour le 22 mai 2025

La performance web est un critère important pour attirer et fidéliser les visiteurs. 
Un site lent ou instable, c’est un risque de perte de trafic, de conversion et de visibilité dans les moteurs de recherche.

Pour répondre à cet enjeu, Google a défini les Core Web Vitals ; trois indicateurs qui mesurent la qualité de l’expérience utilisateur sur une page.

De plus, ils font partie intégrante des critères de classement SEO. Ce qui signifie que la vitesse de chargement, la réactivité et la stabilité visuelle de votre site influencent directement votre positionnement dans les résultats de recherche.
 

DANS CET ARTICLE :

  1. Core Web Vitals : qu'est-ce que c'est ? 
  2. En quoi influencent-ils la compétitivité ? 
  3. 5 actions pour booster les Core Web Vitals
  4. Suivre ses performances
  5. Autres métriques essentielles à surveiller
  6. Ressources supplémentaires
  7. Ce qu'il faut retenir

Mais ce n’est pas qu’une affaire de robots ou d’algorithmes : les utilisateurs eux-mêmes sont sensibles à ces aspects.
Selon une étude menée par Deloitte, une amélioration de seulement 0,1 seconde du temps de chargement peut entraîner jusqu’à 8% de conversions supplémentaires pour un site e-commerce.

En optimisant ces métriques, vous améliorez votre référencement naturel, mais aussi l’UX.
Et pour cela, pas besoin de tout refaire : certaines optimisations ciblées peuvent faire une vraie différence.

On vous dévoile ici 5 actions concrètes pour améliorer vos performances web, plaire à Google et offrir une navigation fluide à vos prospects et clients.

Core Web Vitals : de quoi parle-t-on exactement ?

Les Core Web Vitals sont 3 indicateurs de performance définis par Google pour mesurer la qualité de l’expérience utilisateur sur une page web.
Ils se concentrent sur des aspects concrets tels que la vitesse de chargement de la page, l’interactivité et la stabilité visuelle.

Chaque métrique repose sur des données réelles d’utilisation, issues du navigateur Chrome via le "Chrome User Experience Report".
 

Les 3 indicateurs clés à connaître

Largest Contentful Paint - LCP

Le LCP correspond au Temps de chargement principal.

Il mesure le temps nécessaire pour charger l’élément principal d’une page.
Cela peut être une image, un bloc de texte ou une vidéo.  

Selon Google, 53% des utilisateurs quittent une page mobile si elle met plus de 3 secondes à se charger.
La vitesse de chargement est donc cruciale. Un temps de chargement trop long renvoi de mauvais signaux (taux de rebond élevé, perte de trafic, durée de sessions très courte ..) et impact directement votre référencement.

core web vital Google - signaux web

Interaction to Next Pain - INP

L'INP correspond au délai d'interaction action/affichage.

Jusqu’à récemment, Google utilisait le FID (First Input Delay) pour mesurer l’interactivité. Cet indicateur mesurait le délai entre l’action de l’utilisateur (clic, touche) et la réaction du navigateur. Mais il avait ses limites : il ne prenait en compte qu’une seule interaction, souvent la première, et ne reflétait pas toujours la fluidité globale d’une page.

Désormais, place à l’INP, un indicateur plus complet et exigeant.
Celui-ci mesure le temps écoulé entre l’action de l’utilisateur et le moment où la page affiche une réponse visible à cette action. 
Il reflète la réactivité perçue par l’utilisateur lorsqu’il interagit avec votre page, au-delà du simple temps de chargement.

inp core web vitals

Cumulative Layout Shift - CLS

"Cumulative Layout Shift" correspond à la stabilité visuelle.

Ce critère mesure la somme des décalages visuels inattendus sur une page pendant son chargement.
Par exemple : un bouton qui se déplace après avoir chargé une image au-dessus. Ces décalages sont frustrants pour les utilisateurs et peuvent entraîner des erreurs (clics accidentels sur un mauvais lien, formulaire mal rempli, etc.).

Ici, il s'agit d'un score compris entre 0 et 1. Plus le score est bas, mieux c’est !  

signaux web - CLS

Pourquoi Google les a intégrés à son algorithme ?

Les Core Web Vitals s’inscrivent dans une logique de Web Performance centrée sur l’utilisateur.
Google considère qu’un site qui se charge vite, répond rapidement et reste stable pendant l’affichage offre une meilleure expérience — ce qui justifie un meilleur classement dans les résultats de recherche.

Depuis la mise à jour Page Experience, ces signaux sont utilisés comme critères de référencement.

En quoi les Core Web Vitals influencent la compétitivité ?

Ces signaux ne sont pas de simples indicateurs techniques : ils ont un impact direct sur vos performances commerciales et sur votre capacité à rester compétitif en ligne.
Voici pourquoi ils méritent toute votre attention.

Depuis l’intégration des Core Web Vitals dans l’algorithme, la qualité de l’expérience utilisateur est devenue un critère de référencement à part entière. Si votre site est rapide, interactif et stable, vous augmentez vos chances d’apparaître plus haut dans les résultats.

Selon Backlinko, les 10 premiers résultats ont un temps de chargement moyen inférieur à 1,65 seconde.

Même si un bon score ne garantit pas un top positionnement à lui seul, c’est tout de même un facteur de différenciation important, surtout dans des secteurs concurrentiels.

Les utilisateurs sont exigeants. Ils s’attendent à ce qu’un site se charge quasi instantanément, réponde immédiatement à leurs actions et soit fonctionnel. Des performances faibles nuisent à l’expérience et génèrent des frustrations qui freinent la navigation ou l’achat.

Dans son rapport publié en 2017, Akamai soulignait le fait que les millisecondes sont cruciales. Et pour cause, 100 ms de latence supplémentaire peuvent faire chuter le taux de conversion de 7%.

Investir dans l’optimisation des performances, c'est également optimiser votre tunnel de conversion : panier d’achat, formulaire de contact, demande de devis, etc.
 

Un site rapide et fluide renvoie une image professionnelle, fiable et moderne.

À l’inverse, s'il se charge lentement, il peut laisser une impression d’amateurisme ou de manque de sérieux. Les performances techniques influencent donc la perception de votre marque et la fidélité des utilisateurs sur le long terme
 

Dans de nombreux secteurs, beaucoup négligent encore les Core Web Vitals.
Optimiser les vôtres, c’est prendre une longueur d’avance sur vos concurrents !

Si deux marques proposent une offre équivalente, celle qui offre la meilleure UX sera naturellement favorisée, à la fois par les moteurs de recherche et par l’utilisateur.

5 actions incontournables pour booster vos performances

Une fois les métriques clés identifiées et comprises, l’étape suivante consiste à agir pour améliorer les performances de votre site.
Si chaque projet est unique, certaines optimisations restent universelles, car elles ciblent directement les leviers techniques les plus influents sur l’expérience utilisateur et le référencement naturel.

Ces actions ont un impact réel sur la manière dont vos pages sont perçues, indexées, et positionnées dans les résultats de recherche.
En les appliquant, vous créez une interface plus rapide, plus stable et plus interactif, qui répond aux exigences de Google … et surtout à celles de vos visiteurs !

Voici les 5 actions les plus efficaces à mettre en place pour améliorer votre score et passer à la vitesse supérieure.

I - Optimiser la vitesse de chargement (LCP)

Le premier point sur lequel vous allez pouvoir agir est le temps de chargement.
Pour que vos pages se chargent plus rapidement, voici les bonnes pratiques à adopter dès maintenant !

Les images lourdes sont la première cause de lenteur. 
Elles doivent être compressées sans perte de qualité perceptible, et au bon format.

- Les formats WebP ou AVIF sont à privilégier, jusqu’à 30% plus légers que JPEG/PNG.
- Redimensionner les images selon leur affichage réel ; inutile de charger un visuel en 2000px si l’affichage fait 600px.
- Utiliser le chargement différé (appelé aussi lazy loading) pour les images situées en dehors de la zone visible au chargement.
Ainsi le contenu se charge au fur et à mesure du scroll.

Le serveur sur lequel est hébergé votre site influence fortement le Largest Contentful Paint. Un serveur lent ou surchargé augmente le temps de réponse, ce qui n'est pas une bonne nouvelle.

Pour y remédier : 

- Choisissez un hébergeur performant, adapté à la taille et au trafic du site.
- Mettez en place un CDN (Content Delivery Network) pour servir les fichiers depuis un serveur proche de l’utilisateur. Ainsi, même à l’autre bout du monde, le délai de chargement sera optimal. 

Les fichiers JavaScript mal optimisés peuvent retarder le chargement du contenu.
Assurez-vous de : 

- Charger les scripts de manière asynchrone (async) ou différée (defer).
- Éviter d’appeler trop de fichiers JS dès le chargement initial.
- Supprimer les scripts inutiles ou non utilisés.

L’optimisation du "above the fold", c'est-à-dire la partie visible de la page sans scroll, permet à l'internaute de voir le contenu principal plus rapidement.

Pour cela : 

- Charger en priorité les ressources critiques (CSS, polices, JS nécessaires au rendu initial).
- Retarder le chargement des ressources non essentielles en bas de page.
- Utiliser des outils comme Critical CSS pour extraire les styles nécessaires à l’affichage initial.
- Visez toujours moins de 2,5 secondes pour le LCP sur mobile.

II - Réduire les délais d’interaction 

Même si Google a remplacé le FID par une métrique plus complète appelée INP, le principe reste le même : plus un site répond vite aux actions de l’utilisateur, meilleure est l’expérience perçue.

Minimiser le JavaScript inutile ou bloquant

Le JavaScript est souvent responsable des lenteurs d’interaction. 
Plus un navigateur a de code JS à analyser et exécuter, plus il est lent à répondre aux clics.

  • Supprimer les librairies inutilisées et regrouper les fichiers JS pour limiter les requêtes.
  • Utiliser l’exécution différée (defer) pour les scripts non critiques.
  • Éviter d’injecter dynamiquement du JS qui bloque le thread principal.

Optimiser le thread principal

Le navigateur exécute tout le JavaScript dans un thread principal.
Si ce thread est saturé au moment où l’utilisateur interagit, la réponse est retardée. 

  • Fractionner le code JavaScript (code splitting) pour ne charger que l’essentiel.
  • Réduire les tâches longues ou lourdes (ex : boucles complexes, animations JS non optimisées).
  • Utiliser des Web Workers pour traiter les tâches en arrière-plan.

Alléger les frameworks ou plugins

De nombreux sites web embarquent des frameworks front-end (React, Vue, Angular) ou des plugins WordPress qui ajoutent beaucoup de scripts, parfois inutiles.

  • Auditez régulièrement les extensions ou plugins installés.
  • Évitez la surutilisation de modules tiers pour des fonctions simples.
  • Préférez des composants légers ou natifs du navigateur lorsque c’est possible.

Réduire l’impact des ressources tierces

Scripts de tracking, widgets sociaux, solutions de chat ou publicités peuvent aussi ralentir la première interaction.

Chargez ces ressources après le rendu principal de la page.et utiliser des outils comme Tag Manager pour mieux contrôler leur déclenchement.

Si vous utilisez un CMS comme WordPress, évitez de multiplier les plugins mal codés. Un thème trop lourd et une accumulation de scripts ralentissent souvent l’interaction.

III - Stabiliser l'affichage visuel (CLS)

Le Cumulative Layout Shift (CLS) mesure les décalages visuels inattendus qui se produisent pendant le chargement d’une page. Cela peut être, par exemple, un bouton qui se déplace brusquement parce qu’une image s’est chargée au-dessus, ou un paragraphe qui change de place suite à l’arrivée tardive d’une pub.

Un CLS élevé donne une impression d’instabilité, provoque des clics involontaires et nuit à l’expérience utilisateur.
Pour Google, un bon CLS doit être inférieur à 0,1.

Réserver de l’espace pour les images et les vidéos

L’une des principales causes de décalage est l’absence de dimensions définies pour les médias. Quand une image ou une vidéo se charge sans taille spécifiée, le navigateur doit ajuster la mise en page à la volée.

- Toujours définir les attributs width et height dans le HTML ou via CSS.

- Utiliser des conteneurs fixes avec ratio d’aspect pour les images responsives.

- Précharger les médias importants avec rel="preload" si nécessaire.

Éviter le contenu injecté dynamiquement en haut de page

Certains éléments (bannières de cookies, annonces, blocs d’information...) sont injectés après le chargement initial, ce qui pousse le contenu vers le bas et décale l'ensemble.

- Réserver un espace fixe pour ces éléments dès le départ.

- Charger ces blocs en dehors de la zone visible (below the fold) si possible.

- Gérer les animations et transitions CSS de manière progressive et fluide.

Contrôler les polices web (web fonts)

Les polices personnalisées peuvent causer un effet de “flash” ou un décalage à leur chargement, appelé FOIT (Flash of Invisible Text) ou FOUT (Flash of Unstyled Text).

Pour y remédier, diverses actions s'offrent à vous :

- Utiliser font-display: swap dans les appels de police pour afficher une police système par défaut avant chargement.

- Limiter le nombre de variantes (gras, italique, etc.) pour éviter les requêtes multiples.

- Héberger les polices localement plutôt que de dépendre d’un CDN externe.

Réduire les animations lourdes et effets de transition non maîtrisés

Les animations JavaScript ou CSS mal gérées peuvent modifier la structure DOM ou provoquer des décalages inattendus.

- Privilégier les transitions CSS légères (opacity, transform, etc.).

- Éviter les effets qui modifient les dimensions ou la position (margin, top, etc.) pendant le chargement.

- Tester le rendu sur différents navigateurs et tailles d’écran.

💡 Astuce : Le CLS impacte particulièrement les pages mobiles. Assurez-vous que vos blocs de contenu ne "bougent" pas à cause d’éléments externes ou mal hiérarchisés.

IV - Mobile-first : améliorer ses performances sur mobile

Aujourd’hui, plus de 60% du trafic web mondial provient du mobile, ce qui fait de la version mobile de votre site une priorité absolue.
De plus, Google indexe les sites en mobile-first, c’est-à-dire qu’il analyse en priorité la version mobile pour évaluer la qualité globale.

S'il n'est pas optimisé mobile first, vous partez donc avec un "malus" si on peut dire.
Voici donc les bonnes pratiques à adopter pour améliorer les Core Web Vitals sur mobile :

  • Adopter un design responsive : mise en page fluide et adaptée à toutes tailles d’écran.
  • Limiter les animations et effets lourds (parallaxe, transitions complexes) souvent peu fluides sur mobile.
  • Alléger les ressources (images, JS, CSS) pour éviter les ralentissements sur les connexions 3G/4G.
  • Utiliser le lazy loading et le préchargement ciblé sur mobile.

 V - Implémenter la mise en cache et la compression

Un site performant est aussi un site qui évite les rechargements inutiles et réduit le poids des ressources.
Deux techniques clés entrent en jeu : la mise en cache et la compression.

LA MISE EN CACHE

Elle permet de stocker temporairement des fichiers sur le navigateur du visiteur pour ne pas les recharger à chaque visite.

Activez la mise en cache des fichiers statiques (JS, CSS, images) et utilisez des outils comme Varnish, Redis, ou la mise en cache native des CMS (WP Rocket pour WordPress, etc).

LA COMPRESSION

Le fait de compresser permet de réduire le poids des fichiers HTML, CSS, JS en supprimant les caractères inutiles, et sans affecter le rendu. 

Pour cela, utilisez GZIP ou Brotli côté serveur pour compresser les ressources. En parallèle, vous pouvez également minifier les fichiers CSS/JS/HTML.

Suivre ses performances et pérenniser ses optimisations

Les optimisations techniques ne sont jamais figées : votre site web peut être rapide aujourd’hui et perdre en performance dans quelques semaines à cause d’un nouveau plugin ou d'une mise à jour. Pour garantir des résultats durables, il faut mesurer, ajuster en continu, et anticiper les évolutions techniques. 

Le web évolue vite, tout comme les attentes des utilisateurs et les exigences des moteurs de recherche.
Voici nos conseils pour garder un site rapide, réactif et stable sur le long terme.

Des outils gratuits et puissants permettent de monitorer vos métriques dans la durée, avec des données issues d’utilisateurs réels. Parmi eux : 

  • Google Search Console 
    Onglet "Signaux Web essentiels" : données issues du terrain, avec historique.
  • PageSpeed Insights  
    Fournit des données terrain et analyse page par page avec recommandations.
  • Chrome User Experience Report
    Base de données publique sur les performances réelles des sites web.
  • Lighthouse (via Chrome DevTools ou Web.dev)
    Audit complet des performances, idéal pour détecter des axes d’optimisation précis.
  • WebPageTest
    Pour analyser précisément les éléments qui ralentissent le chargement. 

De bonnes performances ne sont jamais "acquises".
De nouvelles fonctionnalités, des scripts tiers ou des mises à jour peuvent dégrader les scores. Pour garder des performances optimales, voici quelques bonnes pratiques : 

- Mettre en place une revue technique à chaque ajout majeur (nouveau module, refonte partielle, ajout de plugin...).
- Avoir une stack technique optimisée : frameworks modernes, hébergement rapide, cache bien configuré.
- Sensibiliser les équipes (développeurs, designers, intégrateurs) aux enjeux des Core Web Vitals.

Toute modification peut impacter les performances. C'est pourquoi il est préférable de tester avant de publier les modifications. Pour être efficace : 

- Créer un environnement de staging pour tester les performances avant mise en production. 
- Utiliser Lighthouse CI pour automatiser les tests de performance à chaque déploiement.
- Mettre en place des seuils d’alerte (par exemple, ne pas publier si LCP dépasse 3 secondes).

Google ajuste régulièrement ses critères d’évaluation.
Il est donc important de se tenir informé des dernières mises à jour. Lorsque le FID a été remplacé par l’INP par exemple, il a fallu s’adapter rapidement ! 

Ce changement a obligé les développeurs et responsables techniques à repenser leurs priorités : plutôt que de se focaliser uniquement sur le chargement initial, il est désormais essentiel d’optimiser la fluidité tout au long de l’expérience utilisateur. 

Cela passe notamment par la réduction des tâches JavaScript longues, l’amélioration du fil d’exécution principal (main thread), et l’utilisation de feedbacks visuels immédiats en réponse aux actions. 

Pour suivre les évolutions, vous pouvez consulter : 

- Le blog officiel de Google Search Central.
- Les annonces dans Google I/O (la conférence annuelle).
- Les guides techniques sur Web.dev et Search Console Help.
 

Les autres métriques essentielles à surveiller

Même si les Core Web Vitals sont les indicateurs principaux pour évaluer l’expérience utilisateur, ce ne sont pas les seuls à mesurer la qualité d’un site.

Pour obtenir une vision plus fine de la performance, des métriques complémentaires méritent d’être suivies.
Elles ne sont pas toutes directement prises en compte dans l’algorithme de classement, mais elles influencent fortement la perception de rapidité, la fluidité de navigation, et la satisfaction utilisateur.

Elles jouent également un rôle clé pour diagnostiquer les performances globales et identifier les points de friction techniques.
 

TTFB ⏱️
Time To First Byte

FCP 🎨
First Contentful Paint

TBT 📦
Total Blocking Time

SI 🌐
Speed Index

  •  TTFB – Time To First Byte

Le TTFB, ou « temps jusqu’au premier octet », mesure la durée entre la requête de l’utilisateur et la réception du premier octet de réponse par le navigateur. Autrement dit, il évalue la réactivité du serveur. Un TTFB rapide est signe d’un bon hébergement, d’une base de données bien optimisée ou d’une mise en cache efficace. À l’inverse, un TTFB élevé peut révéler des lenteurs côté serveur, des scripts bloquants ou une mauvaise configuration technique.

  •  FCP – First Contentful Paint

Le FCP indique le moment où le navigateur affiche le premier élément visuel sur l’écran, qu’il s’agisse d’un bloc de texte, d’une image ou d’un SVG. C’est une mesure importante car elle correspond à la première réponse visuelle fournie à l’utilisateur. Elle contribue grandement à la sensation de rapidité.

Un bon FCP est généralement inférieur à 1,8 seconde. S’il est plus élevé, cela peut venir de fichiers CSS ou JS bloquants, de polices externes mal chargées ou d’un manque de hiérarchisation dans le chargement des ressources.

  •  TBT – Total Blocking Time

Le TBT mesure la durée totale pendant laquelle le thread principal du navigateur est bloqué par des tâches longues, empêchant l’utilisateur d’interagir avec la page.
C’est un bon indicateur de la fluidité réelle, notamment entre le moment où la page commence à s’afficher et celui où elle devient pleinement utilisable.

Le TBT est souvent lié à l’exécution de scripts JavaScript trop gourmands. Ce score est d’autant plus crucial que le TBT est corrélé à l’INP, la métrique d’interaction introduite en 2024.

  •  SI – Speed Index

Le Speed Index, enfin, mesure la vitesse moyenne d’affichage des contenus visibles au-dessus de la ligne de flottaison.
Contrairement au LCP ou au FCP, il donne une vue plus "cinématique" de la vitesse à laquelle la page se remplit visuellement.

Cette donnée offre un bon aperçu du ressenti utilisateur sur la fluidité globale de la navigation.
Idéalement, le speed index doit rester en dessous de 4 secondes.

Ces métriques ne sont pas toutes prises en compte dans le classement SEO, mais elles permettent d’expliquer des performances faibles ou des comportements utilisateurs (taux de rebond, abandon…). 
 

Ressources supplémentaires

Pour en savoir davantage sur les différentes métriques et comment les optimiser, Google mets à disposition des ressources dédiées aux développeurs !

Ce qu'il faut retenir sur les Core Web Vitals

En résumé, les Core Web Vitals sont plus qu’un ensemble de métriques : ce sont des standards de qualité web incontournable.
En les maîtrisant, vous améliorez votre référencement, mais aussi la satisfaction de vos utilisateurs et votre performance commerciale.

Pour garantir un bon niveau de performance web à long terme :

- Surveillez vos indicateurs en continu.
- Intégrez l’optimisation dès la conception.
- Formez vos équipes à ces enjeux.
- Restez à jour sur les évolutions techniques et SEO.

Et si vous souhaitez être accompagné sur ce domaine, notre équipe est là pour y remédier ! 

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